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marzo 12, 2004 a las 6:42 pm #197886Invitado MQIMiembro
Este articulo es emitido por el diario LE DEVOIR de Montreal, esta en Francés,
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Sent: Friday, March 12, 2004 1:33 PM
Subject: [QueVen-cartelera] Articulo del Devoir sobre inmigracion (en
francés)Immigration: Québec rajuste son tir
Le gouvernement souhaite accueillir moins d’universitaires et plus de
manoeuvresKathleen Lévesque
Édition du jeudi 11 mars 2004Dans une perspective économique, le gouvernement du Québec entend
réviser la grille de sélection des candidats à l’immigration afin de
miser moins sur les universitaires et d’accueillir davantage de
techniciens et de manoeuvres.L’objectif gouvernemental est «d’assurer une meilleure adéquation
entre la sélection des travailleurs et les besoins prévisibles du
marché du travail du Québec», comme on peut le lire dans une version
datant de la mi-février du plan d’action du ministère des Relations
avec les citoyens et de l’Immigration (MRCI), dont Le Devoir a obtenu
copie. La ministre Michelle Courchesne doit présenter ce plan
d’action, intitulé Des valeurs partagées, des intérêts communs, d’ici
quelques semaines.Il est donc question d’ouvrir plus grand les portes aux graphistes,
infirmières et techniciens de laboratoire (formation collégiale) ou
encore aux plombiers, bouchers et charpentiers (formation
professionnelle au secondaire), de même qu’aux travailleurs qui ont
l’équivalent d’un secondaire III, IV ou V pour occuper, par exemple,
des postes de commis de bureau, de conducteur de véhicule ou de
travailleur des services d’entretien.Depuis la refonte, en 1996, des critères de sélection des travailleurs
qualifiés, la majorité des immigrants sélectionnés sont très
scolarisés. Selon les statistiques du MRCI, entre 1998 et 2002, 53 %
des immigrants admis au Québec avaient plus de 14 années de scolarité
(25 % en comptaient plus de 17). Or ces universitaires étrangers font
face à beaucoup de résistance pour faire reconnaître leurs compétences
auprès des ordres professionnels et ainsi intégrer le marché du travail.«On note […] une concentration des immigrants sélectionnés dans
certains groupes professionnels, alors que les besoins sont nombreux
et variés, et un écart entre le profil d’une majorité des candidats
sélectionnés — très scolarisés — et les perspectives
professionnelles annoncées par Emploi-Québec, qui prévoient que près
des deux tiers des emplois qui seront créés au Québec, entre 2002 et
2006, seront de niveaux de compétence technique et intermédiaire»,
lit-on dans le document.Dès avril, on entend revoir la pondération des critères pour
«accroître l’efficacité de la sélection des travailleurs». Les
candidats à l’immigration devront donc présenter un potentiel élevé
pour s’intégrer au marché du travail ou avoir un niveau de scolarité
un peu moins élevé mais, en contrepartie, occuper une profession qui
réponde aux besoins du marché du travail.S’il entend modifier l’importance accordée au diplôme, Québec
maintiendra le niveau de connaissance du français comme élément
d’analyse des demandes d’immigration. Il est toutefois question, dans
le document, de «standardiser l’évaluation des compétences
linguistiques», sans plus de précisions.En outre, on prévoit de réviser le barème d’autonomie financière des
travailleurs sélectionnés afin de diminuer les coûts que représentent
les délais entre le moment de leur arrivée et celui où ils commencent
à travailler. L’engagement des candidats à subvenir à leurs besoins au
cours des premiers mois de leur arrivée sera renforcé. Rien n’indique
toutefois les sommes qui pourraient être exigées.Le plan d’action propose aussi d’offrir un accompagnement personnalisé
aux nouveaux arrivants, qui auront un «carnet de route» dans lequel
seront définis les engagements et les responsabilités des deux
parties. Aussi, il est suggéré d’instaurer un nouveau programme d’aide
financière aux organismes communautaires qui assureront ce suivi
(intégration économique, sociale, linguistique et culturelle). Ce
programme remplacera ceux déjà existants en matière d’accueil et de
soutien à l’insertion en emploi. L’accompagnement commencera outre-mer.Cette forme de partenariat n’est pas sans rappeler l’entente entre le
MRCI et la Fédération CJA (Appel juif unifié), qui permet à
l’organisme de faire, en Argentine, en Uruguay ainsi qu’au Brésil, la
«promotion à l’étranger, le recrutement et la référence de candidats,
les démarches d’intégration réalisées dès l’étranger, en particulier
l’apprentissage du français, et les services d’accueil et
d’intégration au Québec».Dès son entrée en fonctions, au printemps dernier, la ministre
Courchesne n’avait pas caché son intention d’orienter l’immigration en
fonction de la pénurie de travailleurs au Québec. Le plan d’action
note d’ailleurs que des besoins de main-d’oeuvre se font
particulièrement sentir dans les régions autres que celles de
Montréal, de Québec et de l’Outaouais. Le gouvernement estime que
d’ici 2006, 60 % des emplois créés seront concentrés dans les régions.Dans ce contexte, le gouvernement libéral poursuivra le travail de
régionalisation amorcé sous son prédécesseur. Jusqu’à maintenant, la
régionalisation n’a pas été un succès, les immigrants continuant de
s’installer majoritairement dans la région de Montréal.Le plan d’action propose l’implantation de mécanismes d’arrimage entre
les postes vacants au Québec et les candidats à l’immigration alors
que ceux-ci sont encore à l’étranger. Quand la main-d’oeuvre du Québec
ne peut pas répondre aux besoins des employeurs, ces derniers
pourraient faire du recrutement à l’étranger. Ils obtiendraient un
soutien gouvernemental pour réaliser des activités de recrutement
(missions ou entrevues par visioconférence, par exemple).On entend «favoriser la formulation par les employeurs d’offres
d’emploi fermes aux candidats au profil recherché et faire une
sélection accélérée de ces candidats». De plus, le site Internet
d’Emploi-Québec, Placement en ligne, serait mis à contribution pour
diffuser des appels de candidatures à l’étranger.Le plan d’action en immigration n’est pas le seul élément avec lequel
Michelle Courchesne doit jongler à l’heure actuelle. Elle doit rendre
publics les niveaux d’immigration 2005-07 qui ont récemment fait
l’objet de débats en commission parlementaire. De plus, le MRCI fait
l’objet d’analyses dans le cadre de la «réingénierie» de l’État; les
secteurs de l’immigration et des relations avec les citoyens
pourraient être séparés, l’immigration devenant une agence
gouvernementale autonome.marzo 13, 2004 a las 12:05 am #197887Invitado MQIMiembroPana, si me hubieran dado un 10% DE LO QUE SE GASTARON PARA DESCUBRIR LA GRAN MENTIRA HACE CINCO ANIOS, ESTARIA AHORA RETIRADO, pero ya tu vez,peor ciego es aquel(llos) que no quiere ver.
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