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mayo 3, 2004 a las 12:21 pm #198895Invitado MQIMiembro
Aparentemente la bulla mediatica que se esta haciendo a diferentes niveles , ha hecho que los medios sigan senialando los problemas de los imigrantes profesionales, al menos en Quebec. Ya la «gazette» lo viene advirtiendo, ahora «le devoir» lo afirma mas profundamente. Quebec debe cambiar para mantener un grado de imigracion profesional y de validez economica, no solo ovejitas que aprendan a hablar Frances. Aqui hay un articulo de esta maniana (esta en Frances pero les imploro que lo traduzcan, para que se enteren de las realidades a encontrar)
Quand l’Eldorado tourne au désenchantement
——————————————Le rêve d’une vie meilleure de centaines d’immigrants diplômés se
transforme souvent en une véritable course à obstaclesClairandrée Cauchy
Édition du samedi 1er et du dimanche 2 mai 2004Le Québec ouvre grandes ses portes à des immigrants scolarisés,
spécialisés dans des professions en demande. Pour plusieurs,
l’Eldorado tourne au désenchantement quand vient le temps de faire
reconnaître leur formation pour intégrer le marché du travail. Le
Devoir s’est entretenu avec quelques-uns d’entre eux.Médecin ou dentiste dans leur pays d’origine, ils travaillent comme
infirmier ou assistante dentaire en attendant que leur formation soit
reconnue. Leur rêve d’une vie meilleure a cédé la place à une
véritable course à obstacles digne des Douze travaux d’Astérix.Que ce soit en raison de différences culturelles, des exigences
légitimes pour réglementer une profession ou d’une application rigide
des règlements, le résultat est le même : plusieurs immigrants
sombrent dans un no man’s land administratif. S’ils reconnaissent la
nécessité d’une mise à niveau de leurs connaissances, ils se cognent
souvent le nez à un système incapable de leur fournir une formation
complémentaire sans tout reprendre à zéro.C’est le cas d’Ahmad Ali Jamil, 43 ans, un médecin afghan qui
travaille comme infirmier dans un hôpital de la rive sud. Peu après
son arrivée en 1996, le Collège des médecins lui reconnaît la moitié
de sa formation en médecine générale et l’ensemble de sa
spécialisation en pédiatrie, complétée en URSS.«J’ai frappé à plusieurs portes pour avoir un stage de mise à niveau,
en vain. J’ai aussi tenté de m’inscrire en médecine, on m’a refusé
parce que j’avais déjà un diplôme», raconte M. Jamil, en entrevue au
Devoir, qui a complété depuis un baccalauréat en sciences infirmières.Il reconnaît que «les connaissances universitaires acquises dans le
tiers monde ne sont pas les mêmes que dans les pays développés» .Il n’a donc pas tenté de passer l’examen du Collège des médecins. «Je
n’avais pas les moyens de me consacrer à temps plein à l’étude pour
mettre à jour mes connaissances, surtout sans soutien financier pour
payer le loyer et nourrir les enfants», explique M. Jamil, qui a fait
vivre sa famille de cinq personnes à même les prêts et bourses pendant
trois ans. Il prend néanmoins la situation avec philosophie et
s’attelle à assurer un «avenir excellent» à ses enfants.Manque de formation d’appoint
Il n’est pas le seul dans cette situation. Bon an mal an, environ 1500
d’immigrants formulent des demandes d’équivalences aux ordres
professionnels. De ce nombre, 45 % sont acceptés, 19 % sont refusés et
36 % doivent compléter une formation complémentaire.Ces derniers ont beaucoup de difficultés à aller chercher les
compétences manquantes «à la carte» dans les institutions
d’enseignement. «Comme on répond mal à leurs besoins, qu’on les
soutient peu — faut bien que la personne gagne sa croûte — et que la
formation est souvent inaccessible, on laisse des gens sur le carreau,
dans des emplois qui ne sont pas à la hauteur de leurs attentes au
moment d’être sélectionnés», déplore le directeur général du Conseil
interprofessionnel du Québec (CIQ), André Gariépy.En vertu des règles budgétaires, les cégeps reçoivent du financement
pour les étudiants inscrits dans des programmes menant à l’obtention
d’un diplôme, rendant peu «avantageux» les cours aux immigrants déjà
qualifiés. Du côté des universités, le contingentement et la
disponibilité des équipements limitent aussi l’accès aux cours.Dentiste
L’orthodontiste argentine Madel Paulazzo, arrivée au Québec il y a
près d’un an, déplore elle aussi l’absence de cours de mise à jour des
connaissances pratiques. Elle en a lourd sur le coeur contre le
processus de l’Ordre des dentistes. «Qui fait la loi fait le piège»,
voilà le dicton argentin qui vient en tête à la femme de 38 ans.Après avoir déboursé 2000 $ pour l’analyse de son dossier et 2500 $
pour l’examen théorique, elle apprend que la note de passage est
haussée de 70 % à 75 %. L’examen lui-même, tenu le 26 mars dernier,
lui a laissé un goût amer. «Certaines questions n’étaient même pas
liées à la profession, dont une sur la dermatologie. Tout le monde
était furieux. Je suis contente de montrer que mes diplômes, je les ai
gagnés. Mais encore faut-il que l’examen soit logique. C’est du
protectionnisme», s’insurge l’orthodontiste qui a étudié 10 ans dans
son domaine, dont deux en Australie et aux États-Unis où elle a
complété sa spécialistion.Si elle obtient la note de passage, elle devra se soumettre à deux
examens pratiques, dans cinq ou six mois. «Mais c’est difficile quand
on n’a pas pratiqué depuis un an ou deux. Je n’ai pas accès à un
endroit pour pratiquer», s’exclame la femme, qui gagne sa vie comme
assistante dentaire. «Je pense que je peux être utile au Québec. Je ne
veux pas être à l’aide sociale ou quêter sur Sainte-Catherine. J’ai
étudié longtemps pour travailler», laisse tomber Mme Paulazzo.Il existe une autre façon de recouvrir son permis de pratique :
l’Université de Montréal réserve une place en deuxième année pour un
dentiste étranger. «C’est une loterie !», dénonce Mme Paulazzo. Peu
importe le profil des dentistes étrangers, ils doivent alors
poursuivre la formation pendant trois ans.Le vice-doyen de la faculté de médecine dentaire explique que
l’université accepte régulièrement plus d’un dentiste étranger en
deuxième année, en fonction du nombre d’abandons en première année.
«L’an dernier, nous en avons accepté quatre et cinq, l’année d’avant.
Je ne me rappelle pas d’un candidat qui se qualifiait et qui n’aurait
pas pu intégrer le programme», note Pierre Duquette, soulignant que
l’Université de Montréal se démarque déjà des autres pour son
ouverture à la réalité des dentistes immigrants.Décalage entre la réalité et les attentes
«Il y a un certain décalage entre les attentes des immigrants et la
réalité. Pour les jeunes, ça va bien, mais c’est plus délicat pour
ceux qui ont entre 30 et 40 ans [et ont] une famille», constate Sophie
Fromentoux, du groupe communautaire Alpa, à Montréal. «Lors du
recrutement, il faudrait expliquer que cela ne va pas être de tout
repos. Certains ont trop d’attentes», observe la conseillère en emploi
qui vient surtout en aide à des ressortissants du Maghreb. Et le
parcours du combattant ne se termine pas avec l’adhésion à un ordre
professionnel, encore faut-il trouver un emploi, sans la fameuse
«expérience québécoise».Le MRCI affirme bien préparer les immigrants dès les rencontres dans
le pays d’origine. «Le problème, c’est que les gens attendent d’être
ici avant de faire les démarches», souligne le directeur des
politiques et programmes d’immigration au MRCI, Jacques Robert. Le peu
de réunions des comités d’évaluation, les documents manquants ou la
traduction des documents peuvent engendrer des délais importants,
particulièrement dans les ordres professionnels qui reçoivent peu de
demandes.Shafiqa Allayer, 38 ans, en sait quelque chose. Ayant fui
l’Afghanistan des talibans en 2001, elle tente de faire reconnaître sa
formation de médecin, en s’adressant dans un premier temps au MRCI.
Premier obstacle : il lui manque son diplôme. «Mais le ministère ne
donnait pas ce document, au moment où je suis sortie de l’école»,
mentionne Mme Allayer qui a été en mesure de fournir uniquement son
relevé de notes.Deuxième obstacle : l’Afghanistan ne répond plus. Jacques Robert du
MRCI confirme qu’il est extrêmement difficile de valider les diplômes
afghans et somaliens, les gouvernements étant complètement désorganisés.Récemment, on lui a suggéré de passer par l’Ambassade afghane, a
Ottawa. «Mais ils ne sont pas certains que cela va fonctionner.»Déterminée à travailler dans le secteur de la santé, Shafiqa tente un
retour aux études. Ses documents manquants reviennent alors la hanter.
Pas moyen d’être admise en médecine à McGill sans diplôme collégial.
Qu’à cela ne tienne, elle se rend au cégep. Le Collège Dawson la
renvoie au secondaire. «Rendue là, j’ai oublié cela [les études]»,
s’exclame la femme qui travaille maintenant au Centre communautaire
des femmes sud-asiatiques.Originaire du Salvador, Victor Regalado s’est aussi buté aux exigences
administratives du réseau de l’éducation. Sans emploi, après avoir
fait cinquante-six métiers, le Salvadorien — connu pour la bataille
qu’il avait menée dans les années 80 pour être reconnu comme réfugié
— tente de s’inscrire en 2001 à une attestation d’études collégiales
en multimédia, commanditée par Emploi-Québec. Déjà détenteur d’un
baccalauréat en communication de l’UQAM complété en 1987, il joint son
diplôme universitaire à sa demande. Le Collège Montmorency refuse sa
demande parce qu’il n’a pas fourni son diplôme d’études secondaires.«C’est une erreur de jugement, un manque de professionnalisme. Un
diplôme universitaire du Québec vaut autant sinon plus qu’un diplôme
d’études secondaires», s’étonne Victor Regalado, qui vit au Québec
depuis 1982. Il a déposé une plainte à la Commission des droits de la
personne et des droits de la jeunesse pour discrimination. Dans un
jugement rendu en mars, le Tribunal des droits de la personne lui a
donné raison et a condamné le Collège à lui verser la somme de 28 577
$, en dommage matériels et moraux.mayo 3, 2004 a las 12:42 pm #198896Invitado MQIMiembroMuy bueno, ya me lo habian dado… creo que era necesario hacer ruido, espero que todo eso hagan que modifiquen su manera de actuar para con lo inmigrantes… o simplemente, rayarlos hasta tal punto, que los inmigrantes entre pro allí y se vayan para otro lado.
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